




Vous venez d’achever votre période de suspension de permis et vous vous demandez : quand peut-on conduire après une suspension de permis ? Faut-il faire des démarches particulières avant de reprendre le volant ? Comment éviter un nouvel embarras administratif ? Vous n’êtes pas seul face à ces questions : la procédure, souvent méconnue, implique des étapes incontournables. Suivez le guide !
Comprendre la suspension du permis
La suspension du permis est une mesure administrative ou judiciaire qui interdit temporairement de conduire.
Elle peut être :
- Administrative, prononcée par le préfet après une infraction grave : alcoolémie, usage de stupéfiants, excès de vitesse important…
- Judiciaire, décidée par le juge à l’issue d’un procès pénal : délit de fuite, atteinte involontaire à l’intégrité physique, récidive d’alcoolémie, etc.
La durée varie de quelques semaines à plusieurs années selon la gravité de l’infraction et la récidive. Pendant cette période, le permis original est retiré ; se fier uniquement à la date de fin indiquée sur l’arrêté de suspension et ne jamais conduire avant restitution officielle.
Les raisons les plus fréquentes :
- Conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants
- Excès de vitesse dépassant 30 km/h (jusqu’à 50 km/h puis plus de 50 km/h)
- Refus d’obtempérer ou délit de fuite
- Infractions répétées en période probatoire
Les démarches pour récupérer votre droit à conduire
Vous vous demandez : quand peut-on conduire après une suspension de permis ? La reprise légale ne se fait pas automatiquement à la date de fin : plusieurs formalités sont parfois obligatoires.
1. Vérifier la date de fin de suspension
Le point de départ est la date d’effet mentionnée sur l’arrêté préfectoral ou l’ordonnance judiciaire.
Si vous devez restituer votre permis le jour du jugement ou immédiatement après l’arrêté, notez bien cette date ; toute confusion peut vous valoir une nouvelle infraction.
2. Passer le contrôle médical
En cas de suspension supérieure à 1 mois ou pour motif d’alcoolémie/stupéfiants, un contrôle médical est obligatoire.
- Rendez-vous auprès d’un médecin agréé ou de la commission médicale départementale selon votre situation.
- Présentez : formulaire Cerfa n° 14880 prérempli, justificatif d’identité, notification de suspension, résultats éventuels d’examens complémentaires, et l’attestation de test psychotechnique si requis.
- Coût moyen : 36 € chez un médecin agréé, 50 € devant la commission médicale (non pris en charge par l’Assurance Maladie).
Une fois l’avis favorable obtenu, gardez-le précieusement : c’est souvent le sésame pour la suite.
3. Réaliser le test psychotechnique
Si la suspension atteint ou dépasse 6 mois, un examen psychotechnique est nécessaire.
Il comprend un entretien et plusieurs tests cognitifs (temps de réaction, attention). Durée : environ 40 minutes. Coût moyen : 100 €.
Le psychologue vous délivre un certificat à conserver avec l’avis médical.
4. Déposer une demande de restitution sur l’ANTS
Sur le site de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS), complétez la télé-procédure :
- Créez ou connectez votre compte personnel.
- Sélectionnez « Permis de conduire : demande de fabrication à la suite d’une suspension ».
- Téléversez : avis médical, arrêtés de suspension et/ou convocation judiciaire, photo-signature numérique, justificatif d’adresse et d’identité.
Vous obtiendrez un récépissé à conserver. L’instruction administrative prend généralement entre 2 et 4 semaines selon la charge du service instructeur.
5. Récupérer votre permis
Une fois votre dossier validé, vous serez informé par courrier ou courriel.
Vous pouvez alors :
- Aller chercher votre permis en préfecture ou sous-préfecture.
- Le recevoir directement par la Poste, selon les départements.
Vérifiez la date de validité : certains permis après suspension sont limités à 6 mois ou 1 an, nécessitant un nouveau contrôle médical en fin de validité.
Que faire en cas de retard ou de refus ?
- Recours gracieux auprès du préfet pour accélérer l’instruction.
- Recours devant le tribunal administratif en cas de refus motivé.
- Saisine de la commission médicale d’appel si l’avis médical est défavorable.
- Assistance d’un avocat spécialisé en droit routier pour défendre votre dossier.
Conseils pratiques pour reprendre le volant en toute sérénité
- Informez votre assurance automobile dès réception de la décision de suspension, sous 15 jours, par lettre recommandée avec accusé de réception.
- N’achetez pas un véhicule avant d’avoir récupéré votre permis : un refus ou un retard de délivrance peut bloquer l’immatriculation.
- Ne conduisez jamais sans justificatifs complétés : des policiers ou gendarmes peuvent vous demander l’arrêté de suspension, l’avis médical et le récépissé ANTS.
- Anticipez votre test psychotechnique : certains professionnels sont très sollicités, surtout en fin de suspension.
- Vérifiez votre solde de points sur Télépoints ou via le relevé d’information restreint (RIR) : la mention « droit(s) à conduire : valide » s’affiche dès la levée de suspension si le dossier ANTS est accepté.
Pourquoi les auto-écoles adoptent les solutions Permifast ?
Les démarches administratives liées à une suspension peuvent s’avérer complexes. Pour simplifier la gestion des dossiers élèves, de nombreuses auto-écoles se tournent vers Permifast :
- Plateformes en ligne sur mesure pour suivre l’avancement des demandes de titre et d’examens.
- Gestion intégrée du planning et des dossiers médicaux, compatible avec les exigences ANTS.
- Support technique et mises à jour régulières assurant une conformité constante aux évolutions réglementaires.
Grâce à Permifast, l’auto-école offre à ses élèves un accompagnement digitalisé, fiable et transparent, réduisant les délais et les erreurs administratives.
Conclusion
Reprendre le volant après une suspension ne se limite pas à attendre la date de fin : visite médicale, test psychotechnique, dépôt de dossier ANTS, puis retrait du permis sont autant d’étapes incontournables. En anticipant ces formalités et en utilisant les outils de suivi adaptés (RIR, plateforme ANTS), vous pourrez réellement savoir quand peut-on conduire après une suspension de permis et éviter tout risque d’infraction. Pour les auto-écoles, Permifast se révèle un allié précieux pour accompagner leurs élèves et fluidifier ces démarches.
FAQ
1. Quand puis-je conduire à nouveau après suspension ?
Après la date de fin mentionnée sur l’arrêté et uniquement après restitution officielle ou obtention de l’attestation ANTS avec avis médical favorable.
2. La visite médicale est-elle obligatoire ?
Oui, pour toute suspension de plus d’un mois ou en cas d’alcoolémie/stupéfiants.
3. Combien de temps pour obtenir mon nouveau permis ?
Comptez en moyenne 2 à 4 semaines d’instruction ANTS après dépôt complet du dossier, plus les délais postaux ou de retrait en préfecture.
4. Que faire en cas de refus de remboursement ?
Recours gracieux auprès du préfet, puis recours contentieux devant le tribunal administratif ou commission médicale d’appel.
5. Puis-je conduire si mon RIR est toujours suspendu ?
Non, attendez l’actualisation du RIR ou le récépissé ANTS accompagné de l’avis médical et de l’arrêté de suspension.
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Les avis de nos utilisateurs

On répond à vos questions
Le numéro NEPH (Numéro d’Enregistrement Préfectoral Harmonisé) est un identifiant unique attribué par les services de la préfecture en France. Il est indispensable pour toute personne qui souhaite passer le permis de conduire.Le NEPH est utilisé tout au long du processus d’obtention du permis, que ce soit pour s’inscrire aux examens théoriques (code) ou pratiques (conduite). Il figure sur le dossier d’inscription au permis et permet de suivre l’évolution du dossier auprès de l’administration.
En cas de perte ou de vol du permis, il faut déclarer l’incident auprès des autorités (commissariat ou gendarmerie). Ensuite, la demande de duplicata du permis peut être effectuée en ligne sur le site de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés). Le nouveau permis est généralement délivré sous quelques semaines.
Oui, il est possible de passer le permis de conduire sur une voiture équipée d’une boîte automatique. Le permis obtenu est limité à la conduite des véhicules à boîte automatique. Après 3 mois de conduite avec un permis boîte automatique, il est possible de passer une formation complémentaire de 7 heures pour obtenir le droit de conduire des voitures à boîte manuelle.
Le minimum légal est de 20 heures de conduite en auto-école. Cependant, la plupart des candidats nécessitent entre 30 et 35 heures pour être prêts à passer l’examen pratique. Ce nombre varie en fonction des capacités d’apprentissage et de la régularité des cours.