17 November 2025
Nouvelles

Règles de Stationnement et Arrêt : Ce que Vous Devez Savoir !

Écrit par
Geroge P.
L'essentiel à retenir
  1. L'arrêt est une immobilisation momentanée avec le conducteur présent (embarquement/déchargement) ; le stationnement est toute immobilisation où le conducteur s'éloigne.
  2. Respectez les règles générales : en agglomération se garer à droite (double sens), pas sur trottoir/passage piéton ; hors agglomération privilégier l'accotement ; la nuit, allumer les feux de position si nécessaire.
  3. Interdictions signalées par panneaux et marquages : panneau bleu barré = stationnement interdit, croix = arrêt et stationnement interdits ; ligne jaune continue = arrêt et stationnement interdits, discontinue = stationnement interdit.
  4. Sanctions : 35 € pour stationnement gênant, 135 € pour très gênant ou dangereux (poss. retrait de 3 points), mise en fourrière et frais possibles ; stationnement abusif = plus de 7 jours consécutifs.
  5. Recours et bonnes pratiques : contester une contravention sous 45 jours (ANTAI ou courrier motivé avec preuves) et appliquer les gestes de sécurité (frein à main, contrôle des angles morts, faire descendre du côté trottoir).
Sommaire
L'essentiel à retenir
  1. L'arrêt est une immobilisation momentanée avec le conducteur présent (embarquement/déchargement) ; le stationnement est toute immobilisation où le conducteur s'éloigne.
  2. Respectez les règles générales : en agglomération se garer à droite (double sens), pas sur trottoir/passage piéton ; hors agglomération privilégier l'accotement ; la nuit, allumer les feux de position si nécessaire.
  3. Interdictions signalées par panneaux et marquages : panneau bleu barré = stationnement interdit, croix = arrêt et stationnement interdits ; ligne jaune continue = arrêt et stationnement interdits, discontinue = stationnement interdit.
  4. Sanctions : 35 € pour stationnement gênant, 135 € pour très gênant ou dangereux (poss. retrait de 3 points), mise en fourrière et frais possibles ; stationnement abusif = plus de 7 jours consécutifs.
  5. Recours et bonnes pratiques : contester une contravention sous 45 jours (ANTAI ou courrier motivé avec preuves) et appliquer les gestes de sécurité (frein à main, contrôle des angles morts, faire descendre du côté trottoir).

Arrêt ou Stationnement : Savoir Faire la Différence

Bien que les termes "arrêt" et "stationnement" soient souvent utilisés de manière interchangeable dans le langage courant, le Code de la route leur attribue des définitions très distinctes. Comprendre cette nuance est la première étape pour éviter les infractions. Une immobilisation n'est pas l'autre, et les règles qui s'appliquent varient radicalement.

La Définition Stricte de l'Arrêt

Selon la réglementation, un arrêt est une immobilisation momentanée d'un véhicule sur la chaussée pour une raison bien précise. Le conducteur doit rester au volant ou à proximité immédiate, prêt à déplacer son véhicule si nécessaire pour ne pas perturber la circulation. Les motifs justifiant un arrêt sont limités :

  • Faire monter ou descendre des passagers.
  • Charger ou décharger des marchandises ou des bagages.

La notion de durée n'est pas fixée : un arrêt peut durer plusieurs minutes si le déchargement est long, tant que le conducteur reste maître de son véhicule. Déposer un passager en quelques secondes est un arrêt, tout comme aider une personne à charger ses courses dans le coffre.

Le Stationnement, l'Immobilisation par Défaut

Le stationnement est défini par exclusion : toute immobilisation qui ne correspond pas aux critères de l'arrêt est considérée comme un stationnement. Dans ce cas, le conducteur quitte son véhicule et le moteur est généralement éteint. Il ne peut donc pas le déplacer rapidement.

Aller chercher une baguette de pain en laissant son véhicule sur la chaussée, même pour 30 secondes, est un stationnement. Attendre un ami dans sa voiture pendant cinq minutes, moteur allumé, est également un stationnement, car l'immobilisation n'a pas pour but de faire monter un passager ou de charger un bien à cet instant précis.

À noter

La distinction est cruciale car de nombreux emplacements autorisent l'arrêt mais interdisent formellement le stationnement. C'est le cas des zones de livraison ou des emplacements signalés par une ligne jaune discontinue.

Critère Arrêt Stationnement
Intention Monter/descendre des passagers, charger/décharger des biens. Toute autre forme d'immobilisation (attente, course, etc.).
Présence du conducteur Au volant ou à proximité immédiate, prêt à repartir. Le conducteur peut s'éloigner de son véhicule.
Moteur Peut rester allumé. Généralement éteint.
Exemple concret Déposer un enfant devant l'école sans quitter son siège. Se garer pour faire ses courses ou aller à un rendez-vous.

Les Règles Générales de Stationnement et d'Arrêt

Que ce soit en ville ou à la campagne, de jour comme de nuit, des principes fondamentaux encadrent l'immobilisation des véhicules pour garantir la fluidité du trafic et la sécurité de tous les usagers, y compris les plus vulnérables comme les piétons et les cyclistes.

En Agglomération : S'Adapter à la Circulation

Le stationnement en milieu urbain obéit à une logique simple : ne jamais entraver la progression des autres.

  • Sur une chaussée à double sens : L'arrêt et le stationnement doivent impérativement se faire à droite, dans le sens de la marche, le long du trottoir ou sur les emplacements délimités. Se garer à gauche est une infraction sanctionnée.
  • Sur une chaussée à sens unique : L'arrêt et le stationnement sont autorisés des deux côtés, à droite comme à gauche, à condition de rester dans le sens de la circulation et de ne pas gêner.

Dans tous les cas, il est interdit de s'arrêter ou de stationner sur un trottoir ou un passage piéton, sauf si un marquage au sol l'autorise explicitement.

Hors Agglomération : Priorité à la Sécurité

En dehors des villes, la règle est de dégager la chaussée autant que possible pour ne pas surprendre les véhicules circulant souvent à plus vive allure.

  • L'arrêt et le stationnement doivent se faire sur l'accotement, à droite dans le sens de la marche.
  • Si l'accotement de droite n'est pas praticable (trop étroit, boueux, en travaux), il est toléré de se garer sur l'accotement de gauche, à condition que cela ne crée aucun danger.

Le véhicule ne doit en aucun cas empiéter sur la chaussée si l'accotement est suffisamment large pour l'accueillir entièrement.

La Nuit ou par Manque de Visibilité

Lorsque la lumière naturelle est insuffisante (nuit, brouillard, forte pluie), il est parfois nécessaire de signaler la présence de son véhicule immobilisé.

  • En agglomération : Si la rue est éclairée, il n'est pas obligatoire d'allumer ses feux. Si elle ne l'est pas, vous devez laisser vos feux de position (veilleuses) allumés.
  • Hors agglomération : Que la chaussée soit éclairée ou non, vous devez toujours allumer vos feux de position avant et arrière si votre véhicule est stationné sur la chaussée ou sur l'accotement. En cas de panne, les feux de détresse et le triangle de pré-signalisation sont également obligatoires.

Identifier les Interdictions : Signalisation et Marquage

Pour guider les conducteurs, une signalisation routière spécifique réglemente le stationnement. La méconnaître expose à des contraventions, voire à une mise en fourrière.

Les Panneaux d'Interdiction

Les panneaux ronds à fond bleu cerclé de rouge sont vos principaux indicateurs.

  • Panneau barré d'une seule barre rouge : Il signifie "stationnement interdit". Vous avez le droit de vous arrêter (pour déposer un passager, par exemple), mais pas de vous stationner.
  • Panneau barré d'une croix rouge : Il signifie "arrêt et stationnement interdits". Aucune immobilisation n'est tolérée, même pour quelques secondes.

Ces interdictions prennent effet à partir du panneau et s'appliquent sur tout le côté de la rue, jusqu'à la prochaine intersection. Des panonceaux peuvent apporter des précisions : durée, horaires, type de véhicule concerné, etc.

Le Marquage au Sol : les Lignes Jaunes

Le marquage au sol complète ou remplace parfois les panneaux.

  • Une ligne jaune continue peinte sur le bord du trottoir ou de la chaussée signifie "arrêt et stationnement interdits".
  • Une ligne jaune discontinue (en pointillés) signifie "stationnement interdit", mais l'arrêt reste autorisé.

Les Zones de Stationnement Spécifiques

Certaines zones sont soumises à des règles particulières, indiquées par un panneau et souvent un marquage au sol de couleur.

  • Les zones bleues : Le stationnement y est gratuit mais limité dans le temps. Vous devez apposer un disque de stationnement européen sur votre tableau de bord, en indiquant votre heure d'arrivée.
  • Les zones payantes : Signalées par un panneau représentant un horodateur et un marquage "PAYANT" au sol, elles nécessitent de s'acquitter d'un droit de stationnement via un horodateur ou une application mobile.

Stationnement Gênant, Dangereux ou Abusif : Les Sanctions

Certaines infractions au stationnement sont plus sévèrement punies que d'autres en raison du risque qu'elles représentent. Le Code de la route distingue plusieurs niveaux de gravité, avec des sanctions proportionnelles.

Le Stationnement Gênant ou Très Gênant

Un stationnement est considéré comme gênant (contravention de 2e classe, 35 €) lorsqu'il perturbe la circulation sans créer de danger immédiat. Il devient très gênant (contravention de 4e classe, 135 €) lorsqu'il entrave des emplacements ou des voies réservés.

Voici quelques exemples courants :

  • En double file (gênant).
  • Devant une entrée de garage ou une bouche à incendie (gênant).
  • Sur un emplacement de livraison (gênant, sauf si autorisé).
  • Sur un trottoir, un passage piéton, ou une voie cyclable (très gênant).
  • Sur un emplacement réservé aux personnes handicapées (GIG-GIC) ou aux transports de fonds (très gênant).
  • Masquant un panneau de signalisation ou un feu tricolore (très gênant).

Le Stationnement Dangereux

Le stationnement est qualifié de dangereux lorsque le véhicule est immobilisé dans des conditions de visibilité insuffisante, créant un risque d'accident. C'est une infraction grave, sanctionnée par une amende de 135 €, un retrait de 3 points sur le permis de conduire et une possible suspension du permis.

Les situations de stationnement dangereux incluent :

  • À proximité d'une intersection, d'un virage, du sommet d'une côte ou d'un passage à niveau.

Le Stationnement Abusif

Un stationnement est dit abusif lorsqu'il excède sept jours consécutifs au même emplacement sur la voie publique. Cette durée peut être réduite par un arrêté municipal. L'infraction est passible d'une amende de 35 € et, surtout, d'une mise en fourrière du véhicule.

Attention

La mise en fourrière peut être décidée pour tout stationnement très gênant, dangereux ou abusif. Les frais d'enlèvement et de garde du véhicule sont alors à la charge du contrevenant, en plus de l'amende.

Maîtriser les Différents Types de Stationnement

Pour obtenir le permis de conduire, il faut non seulement connaître la théorie, mais aussi maîtriser les manœuvres pratiques. Chaque type de place de stationnement requiert une technique spécifique.

Les Manœuvres Essentielles du Permis de Conduire

  • Le créneau : Il consiste à garer son véhicule parallèlement au trottoir, entre deux autres voitures déjà stationnées. C'est souvent la manœuvre la plus redoutée des candidats.
  • La bataille : Le véhicule est garé perpendiculairement au trottoir. Il peut se faire en marche avant ou en marche arrière. La marche arrière est vivement recommandée car elle offre une bien meilleure visibilité pour quitter la place.
  • L'épi : Les véhicules sont stationnés en biais. Le sens des lignes au sol indique s'il faut se garer en marche avant ou en marche arrière.

La maîtrise de ces techniques est fondamentale et constitue une part importante de l'apprentissage pratique. Pour vous préparer au mieux, il est essentiel de choisir la bonne auto-école. La plateforme PermiFast vous simplifie la vie en vous mettant en relation avec des centaines d'auto-écoles partenaires partout en France. Vous pouvez vous inscrire en ligne, gérer vos documents et planifier vos leçons directement depuis l'application, pour un parcours vers le permis plus fluide et plus rapide.

Les Stationnements Réglementés

Au-delà des manœuvres, certaines règles de stationnement sont plus complexes :

  • Le stationnement unilatéral à alternance semi-mensuelle : Dans les rues où il est en vigueur, le stationnement change de côté deux fois par mois.
    • Du 1er au 15 du mois, on se gare du côté des numéros de rue impairs.
    • Du 16 à la fin du mois, on se gare du côté des numéros pairs.
    Le changement de côté doit s'effectuer le dernier jour de chaque période, entre 20h30 et 21h.
  • Le stationnement à durée limitée par disque (zone bleue) : Comme mentionné précédemment, il impose l'utilisation d'un disque de stationnement pour contrôler la durée, qui est généralement de 1h30, mais peut varier selon les communes.

Les Bons Réflexes pour S'arrêter et Quitter son Véhicule en Toute Sécurité

La sécurité ne s'arrête pas une fois le véhicule immobilisé. Plusieurs gestes sont essentiels pour prévenir tout incident au moment de s'arrêter ou de repartir. Ces automatismes de sécurité sont au cœur de la formation dispensée par les auto-écoles partenaires que vous pouvez trouver sur PermiFast, garantissant un apprentissage complet et responsable.

Avant de Couper le Contact

Une fois votre véhicule correctement positionné, quelques vérifications s'imposent :

  1. Enclencher le frein à main pour immobiliser totalement le véhicule.
  2. Passer une vitesse si vous êtes garé dans une pente (la première en montée, la marche arrière en descente) en complément du frein à main.
  3. Tourner les roues avant vers le trottoir si vous êtes en descente (et vers la chaussée en montée) pour que le trottoir serve de butée en cas de défaillance des freins.

Sortir et Laisser ses Passagers Descendre

Quitter son véhicule peut être une manœuvre à risque si elle n'est pas effectuée avec prudence.

  • Contrôlez votre environnement : Avant d'ouvrir votre portière, vérifiez dans vos rétroviseurs et votre angle mort qu'aucun véhicule, cycliste ou piéton n'arrive.
  • Ouvrez la portière avec précaution : N'ouvrez que l'espace nécessaire pour sortir.
  • Faites descendre les passagers du côté du trottoir : C'est une règle de sécurité fondamentale, surtout pour les enfants.

Ces règles, bien qu'elles puissent paraître nombreuses, deviennent rapidement une seconde nature avec la pratique. Elles sont le fondement d'une conduite sûre et respectueuse, permettant de partager la route en toute sérénité. Maîtriser ces principes est indispensable non seulement pour réussir votre examen du permis de conduire, mais aussi pour être un conducteur responsable tout au long de votre vie.

FAQ

Comment savoir avec certitude où le stationnement est interdit ?

Pour être certain, fiez-vous à la signalisation verticale (panneaux d'interdiction) et horizontale (marquage au sol). Un panneau rond à fond bleu barré de rouge interdit le stationnement (ou l'arrêt et le stationnement s'il y a une croix). Une ligne jaune continue le long du trottoir interdit l'arrêt et le stationnement. Une ligne jaune discontinue interdit seulement le stationnement. En l'absence de toute signalisation, le stationnement est autorisé, à condition de respecter les règles générales (ne pas être sur un trottoir, un passage piéton, en double file, etc.).

Quelles sont les amendes pour un stationnement non autorisé ?

Les amendes varient selon la gravité de l'infraction. Un stationnement gênant est généralement sanctionné par une amende forfaitaire de 35 € (contravention de 2e classe). Un stationnement très gênant (sur trottoir, place handicapée, etc.) ou dangereux est puni d'une amende de 135 € (4e classe). Le stationnement dangereux entraîne en plus un retrait de 3 points sur le permis de conduire. Dans les cas les plus graves, le véhicule peut être immobilisé et mis en fourrière.

Peut-on contester une amende de stationnement ?

Oui, il est possible de contester une contravention de stationnement si vous estimez qu'elle est injustifiée. Vous disposez d'un délai de 45 jours pour le faire. La contestation doit être motivée : absence de signalisation, erreur sur le lieu de l'infraction, véhicule volé, etc. Vous devez envoyer votre requête par courrier recommandé à l'officier du ministère public ou effectuer la démarche en ligne sur le site de l'ANTAI (Agence nationale de traitement automatisé des infractions), en joignant tous les justificatifs pertinents (photos, témoignages).

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