




Vous envisagez de passer votre permis de conduire dès 15 ans et vous vous demandez quelles sont les étapes et les conditions requises pour la conduite accompagnée ? Qui peut vous guider ? Quel véhicule utiliser ? Quel suivi pédagogique est imposé ? Autant de questions légitimes avant de vous lancer dans l’Apprentissage Anticipé de la Conduite (AAC). Découvrez ici un panorama complet des obligations, démarches et conseils pratiques pour réussir cette formule encadrée, à la fois sécurisante et économique.
Conditions d’âge et prérequis
Pour démarrer l’AAC, l’élément clé est l’Âge Minimum. Vous pouvez vous présenter à l’épreuve théorique du code de la route dès vos 15 ans accomplis. Une fois le code obtenu, la formation pratique débute en auto-école.
Avant toute sortie en conduite accompagnée, vous devez suivre une formation initiale obligatoire, comprenant au minimum 20 heures de leçons sur boîte manuelle (ou 13 heures sur boîte automatique). Cette phase fait l’objet d’une évaluation par le moniteur, qui délivre ensuite l’Attestation de Fin de Formation Initiale (AFFI), autorisant la circulation en conduite accompagnée.
Le candidat doit également être titulaire de l’ASSR 2 (Attestation Scolaire de Sécurité Routière) ou de l’ASR, indispensable pour toute formation au permis B.
Âge minimum et ouverture du code
L’AAC vise les futurs conducteurs dès 15 ans, un avantage non négligeable pour accumuler de l’expérience avant l’examen pratique. Vous pouvez passer l’examen du permis à partir de 17 ans, et, selon la législation en vigueur dès 2025, conduire seul dès 17 ans si vous avez obtenu le permis avant vos 18 ans.
En attendant, les sorties se font exclusivement sous la supervision d’un accompagnateur agréé, avec un suivi pédagogique rigoureux assuré par votre auto-école.
Formation initiale et délivrance de l’AFFI
Durant la phase en auto-école, vous découvrez les fondamentaux du véhicule, des règles de circulation et de la sécurité routière. La formation initiale couvre notamment :
- Les bases de la conduite (posture, maniement du volant, freinage, passage de vitesses).
- Les manœuvres de stationnement et d’urgence.
- L’analyse des risques et la gestion de situations variées.
Au terme de ces heures, le moniteur juge vos acquis suffisants ou non pour passer en conduite accompagnée et vous remet votre attestation.
Règles de pratique et suivi pédagogique
La conduite accompagnée doit être envisagée comme un parcours complet sur le long terme. Vous êtes tenu de conduire au minimum 1 an, durant lequel vous parcourez 3 000 km dans un délai maximal de deux ans. Toutes les sorties s’effectuent en France métropolitaine, hors zones frontalières où l’assurance ne couvre pas toujours les sinistres.
Le parcours se ponctue de trois rendez-vous pédagogiques, totalisant 8 heures de rencontre entre l’élève, l’accompagnateur et le moniteur :
- Après l’AFFI, pour lancer la conduite accompagnée.
- Entre le 4e et le 6e mois, pour évaluer les progrès.
- À l’issue des 3 000 km, pour confirmer la présentation à l’examen.
Le suivi est consigné dans votre livret d’apprentissage, véritable fil rouge de votre parcours.
Profil et obligations de l’accompagnateur
L’accompagnateur joue un rôle central dans l’AAC. Il peut s’agir d’un parent, d’un oncle, d’une tante ou d’un ami, sous réserve de respecter les critères suivants :
- Être titulaire du permis B depuis au moins 5 ans consécutifs, sans suspension ni annulation.
- Ne pas avoir commis de délits graves au code de la route (alcoolémie, stupéfiants, excès de vitesse majeur…).
- Être expressément mentionné dans le contrat de formation avec l’auto-école.
- Avoir obtenu l’accord de l’assureur sur l’extension de garantie pour la conduite accompagnée.
Il s’engage à encadrer l’élève, à lui fournir des retours constructifs et à respecter les limitations de vitesse spécifiques aux novices.
Engagement et responsabilités
En tant que responsable du véhicule durant la conduite, l’accompagnateur peut être soumis à un test d’alcoolémie en cas de contrôle routier. En cas de taux positif, les conséquences encourues sont identiques à celles du conducteur principal.
Le formateur de l’auto-école reste garant du suivi pédagogique et délivre les indications nécessaires à l’accompagnateur lors des rendez-vous.
Véhicules et équipement obligatoire
Pour circuler en AAC, le véhicule doit être adapté et correctement identifié :
- Équipé de doubles rétroviseurs extérieurs pour permettre à l’accompagnateur une visibilité optimale.
- Porter à l’arrière un disque « Conduite Accompagnée » normalisé. Après l’examen, ce disque est remplacé par le « A » probatoire.
Les voitures à boîte automatique sont autorisées et requièrent moins d’heures initiales (13 h au lieu de 20 h). Elles offrent une prise en main plus douce, particulièrement adaptée aux débuts.
Avantages et inconvénients de la conduite accompagnée
L’AAC présente de nombreux points forts, mais n’est pas exempte de contraintes.
Avantages
- Taux de réussite élevé à l’examen pratique (près de 75 % de réussite au premier essai).
- Réduction de la période probatoire à 2 ans (au lieu de 3), avec récupération accélérée des 12 points.
- Surprime d’assurance jeune conducteur réduite de moitié pendant 2 ans.
- Possibilité de conduire dès 17 ans avec un accompagnateur, et bientôt en autonomie dès cet âge.
Inconvénients
- Durée longue (1 à 2 ans) et obligation de parcourir 3 000 km.
- Coût global supérieur à la formation classique en raison de la surveillance continue et des rendez-vous pédagogiques.
- Organisation parfois lourde pour trouver les trajets adéquats et les disponibilités de l’accompagnateur.
Démarches administratives et coût de la formation
L’inscription à l’AAC s’effectue en auto-école, qui gère les formalités : signature du contrat, déclaration auprès de l’assureur, réservation des rendez-vous pédagogiques. Pour les structures modernes, des outils numériques comme ceux de Permifast centralisent la gestion administrative, le planning des rendez-vous et le suivi des trajets, simplifiant grandement le quotidien des élèves et des moniteurs.
Le coût moyen d’une AAC est compris entre 1 100 € et 1 400 € en province, pouvant atteindre 2 000 € en région parisienne. Ce budget englobe :
- La formation initiale (heures de conduite et code).
- Les rendez-vous pédagogiques (forfait 8 h).
- L’extension de garantie d’assurance.
Aides financières et optimisation des coûts
Plusieurs dispositifs peuvent alléger la facture :
- Le Permis à 1 € par jour, pour les jeunes en apprentissage ou en alternance.
- Les aides locales (mairies, conseils régionaux).
- Le Compte Personnel de Formation (CPF) selon votre situation.
Renseignez-vous sur le site du service public ou auprès de votre auto-école pour identifier les financements possibles.
Conclusion
La conduite accompagnée constitue une excellente voie pour gagner en expérience, en confiance et en autonomie avant d’obtenir votre permis de conduire. En respectant scrupuleusement les conditions requises pour la conduite accompagnée (âge, heures de formation, profil de l’accompagnateur, équipement du véhicule et suivi pédagogique), vous maximisez vos chances de réussite et bénéficiez d’avantages tarifaires à l’assurance. Les solutions numériques dédiées aux auto-écoles, comme celles proposées par Permifast, facilitent les démarches et assurent un suivi transparent et efficace pour chaque élève.
FAQ
- Quel est l’âge minimum pour commencer l’AAC ? Dès 15 ans, après réussite du code de la route et 20 h de conduite.
- Qui peut être accompagnateur ? Tout adulte titulaire du permis B depuis 5 ans sans interruption, sans antécédent routier grave, assuré pour l’AAC et mentionné au contrat.
- Combien de kilomètres faut-il parcourir ? Au moins 3 000 km sur une durée de 1 à 2 ans.
- Quels véhicules sont autorisés ? Voiture légère, boîte manuelle ou automatique, équipée de doubles rétroviseurs et du disque AAC.
- Quelles aides pour financer ? Permis à 1 €, aides locales, CPF, selon votre profil.
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Les avis de nos utilisateurs

On répond à vos questions
Le numéro NEPH (Numéro d’Enregistrement Préfectoral Harmonisé) est un identifiant unique attribué par les services de la préfecture en France. Il est indispensable pour toute personne qui souhaite passer le permis de conduire.Le NEPH est utilisé tout au long du processus d’obtention du permis, que ce soit pour s’inscrire aux examens théoriques (code) ou pratiques (conduite). Il figure sur le dossier d’inscription au permis et permet de suivre l’évolution du dossier auprès de l’administration.
En cas de perte ou de vol du permis, il faut déclarer l’incident auprès des autorités (commissariat ou gendarmerie). Ensuite, la demande de duplicata du permis peut être effectuée en ligne sur le site de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés). Le nouveau permis est généralement délivré sous quelques semaines.
Oui, il est possible de passer le permis de conduire sur une voiture équipée d’une boîte automatique. Le permis obtenu est limité à la conduite des véhicules à boîte automatique. Après 3 mois de conduite avec un permis boîte automatique, il est possible de passer une formation complémentaire de 7 heures pour obtenir le droit de conduire des voitures à boîte manuelle.
Le minimum légal est de 20 heures de conduite en auto-école. Cependant, la plupart des candidats nécessitent entre 30 et 35 heures pour être prêts à passer l’examen pratique. Ce nombre varie en fonction des capacités d’apprentissage et de la régularité des cours.