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Vous rêvez de créer ou de gérer une auto-école ? Vous êtes candidat et vous vous demandez quelles sont les obligations légales d’une auto-école ? Entre agréments, normes pédagogiques, exigences de sécurité et droits des élèves, le cadre réglementaire est dense. Découvrez dans ce guide complet les règles incontournables pour exercer en toute conformité et protéger vos apprenants.
Toute auto-école doit obtenir un agrément préfectoral pour exercer. Cet agrément est délivré pour 5 ans par le préfet du département et doit être renouvelé à échéance. Le numéro d’agrément, mentionné sur l’arrêté préfectoral, doit figurer de manière visible dans votre établissement, sur vos supports de communication et sur vos documents commerciaux.
Pour l’exploitant, plusieurs conditions sont impératives :
Chaque moniteur salarié doit, quant à lui, détenir une autorisation d’enseigner, renouvelable tous les 5 ans. Cette carte est gratuite et soumise aux mêmes critères d’âge, de permis et de casier judiciaire. Un contrôle de la préfecture peut intervenir pour vérifier la conformité des locaux, des véhicules et du dossier administratif de l’établissement.
La formation initiale se compose de deux volets : la partie théorique (cours de code) et la partie pratique (leçons de conduite). La réglementation impose au minimum 20 heures de conduite pour l’examen du permis B :
La partie théorique doit allier séquences animées par un enseignant et tests d’entraînement via supports numériques ou DVD. Les auto-écoles proposent souvent un accompagnement en ligne pour renforcer la préparation au Code.
Le programme de formation doit être fixé dans le contrat et adapté au niveau du candidat. Une évaluation préalable permet de déterminer le nombre d’heures nécessaires et d’ajuster le parcours. Le non-respect de ce minimum d’heures, sans obtention d’une dérogation justifiée, peut entraîner l’annulation de la présentation à l’examen.
La transparence tarifaire est un impératif : les prix des prestations (code, conduite, frais d’inscription, dossier et examens) sont libres mais doivent être affichés de manière lisible à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement. Pour chaque type de permis, le forfait le plus couramment pratiqué doit être mis en avant.
Le contrat-type que vous remettez au candidat doit inclure :
Chaque élève reçoit un dossier d’inscription validé en préfecture (numéro de permis provisoire) et un livret d’apprentissage retraçant ses progrès. Ces documents sont la propriété du candidat et doivent lui être restitués gratuitement en cas de changement d’auto-école.
Les véhicules utilisés pour la formation doivent être clairement identifiés comme véhicule-école et satisfaire à plusieurs obligations :
Les deux-roues et quadricycles légers sont dispensés de preuve de propriété si leur puissance est inférieure à 15 kW. Vous devez toutefois justifier de leur conformité.
Chaque véhicule fait l’objet d’un contrôle technique selon la périodicité suivante :
Les moniteurs doivent être titulaires du BEPECASER ou d’un certificat équivalent et justifier d’un permis adapté (B, A, B1, C…). Ils doivent :
Chaque moniteur renouvelle sa carte d’enseigner tous les 5 ans. Les exploitants doivent organiser une formation continue pour garantir la mise à jour des connaissances pédagogiques et réglementaires.
Le label qualité auto-école, créé par arrêté, est nécessaire pour les financements via le Compte Personnel de Formation (CPF). Il repose sur sept critères :
Ce label, gratuit et renouvelable tous les 3 ans, implique des audits réguliers. Il valorise votre établissement et rassure les candidats sur la qualité de votre offre.
Si une auto-école ne respecte pas ses obligations, les élèves disposent de plusieurs voies de recours :
Les candidats peuvent changer d’auto-école sans frais de transfert de dossier et récupérer immédiatement leur livret d’apprentissage. Les infractions aux règles d’affichage, de formation ou de sécurité peuvent conduire à des sanctions administratives (retrait d’agrément) et pénales.
Pour répondre aux obligations administratives et offrir une meilleure expérience aux élèves, les auto-écoles s’appuient de plus en plus sur des solutions numériques spécialisées. Permifast, acteur parisien dédié aux écoles de conduite, propose :
Grâce à Permifast, des établissements comme KiN DRiVE et Solid’Aire Permis modernisent leurs process, améliorent la transparence et s’assurent de respecter l’ensemble des normes légales sans charge administrative supplémentaire.
Respecter les obligations légales d’une auto-école est essentiel pour garantir la sécurité, la qualité de la formation et la confiance des élèves. Entre agrément préfectoral, exigences pédagogiques, transparence commerciale et obligations de sécurité, chaque volet réglementaire contribue à un enseignement rigoureux. En intégrant des outils numériques comme ceux de Permifast, vous optimisez votre gestion et valorisez votre offre.
Au minimum 20 heures de conduite (15 h sur route, 10 h si simulateur). Pour boîte automatique : 13 h (10 h sur route).
Réclamation à l’auto-école, saisie de la DGCCRF ou de la préfecture, médiation ou action judiciaire (5 ans de délai).
Remplir les 7 critères définis par arrêté, déposer un dossier en préfecture, se soumettre à un audit tous les 3 ans.
Oui, le dossier et le livret d’apprentissage sont la propriété du candidat et doivent être remis sans frais.
En utilisant une solution numérique spécialisée comme Permifast, qui automatise planning, facturation et suivi des élèves.